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28 janvier 2008 1 28 /01 /janvier /2008 09:07

Hier soir, dimanche 27 janvier, nous retrouvions Nathalie avec joie ; et, cadeau, elle est accompagnée de Vianney qui prépare un DMA en ébénisterie à l’école Boulle. Bienvenu ! [ Il y a un trombinoscope dans l'album photos. Regarde en bas à droite ]


La lecture de la Lettre de Jean-Paul II aux artistes nous interroge encore sur ce que nous entendons par création. Est-ce qu’une œuvre, c’est vivant ? Comparable à un enfant à qui on donne vie ? Un enfant est reçu dans la foi comme un don de Dieu ; n’y a-t-il pas dans l’œuvre d’art aussi  à accueillir un don de Dieu, une grâce, l’Esprit Saint, comme on parlait d’une œuvre « inspirée » ?

En revanche, nous somme tous d’accord, plus ou moins, pour ne pas situer l’art dans la virtuosité et le savoir-faire.
Sans pour autant accepter les provocations de Duchamp. Décidément, un siècle après, elles dérangent encore. Peut-être ont elles quelque chose à nous dire que nous ne voulons pas entendre ? Elles nous appelleraient à sortir et à avancer ? "Pro-voquer" = appeler dehors, défier, faire naître quelque chose.

En relisant le constat modéré que « s'est progressivement développée une forme d'humanisme caractérisée par l'absence de Dieu et souvent par une opposition à Lui. » Nathanaël ( bon anniversaire !) insiste pour souligner qu’autour de lui, c’est une évidence : Dieu est mort et l’Eglise est une parenthèse qui se referme doucement pour permettre enfin à l’art de prendre son plein épanouissement. Pour ma part, je me disais que même l’humanisme en a pris un coup.

A l’époque où on tatouait les murs de pensées provocatrices, j’avais aimé « Dieu est mort, Marx est mort et moi-même, je ne me sens pas très bien. » Une trentaine d’années se sont écoulées : on peut se bercer d’illusions en suscitant de grands rassemblements : le cadavre bouge encore ! Mais, personnellement, comment chacun de nous vit sa foi en Christ dans cet environnement, et en particulier dans le monde de l’art ? Comment comprenons-nous notre rôle ? Et notre petite aumônerie : un endroit chaleureux pour se conforter bien à l’abri, un lieu d’apprentissage pour se constituer une doctrine béton, une équipe pour s’initier à suivre le Christ..?

Après la messe et l’homélie du père Henri qui nous invitait, entre autre, à accueillir le Christ dans notre « Capharnaüm » intérieur, les agapes très sucrées n’ont été ponctuées que de critiques de films… peut-être un peu « courtes ».

Décision est prise de passer la prochaine fois aux travaux pratiques et d’aller rencontrer une œuvre contemporaine pour voir si « même lorsqu'il scrute les plus obscures profondeurs de l'âme ou les plus bouleversants aspects du mal, l'artiste se fait en quelque sorte la voix de l'attente universelle d'une rédemption. »

Si la lecture de ces quelques lignes vous fait réagir, si elle vous pro-voquent, ne vous gênez pas pour ajouter un commentaire. Il suffit de cliquer en bas à droite…

A bientôt
Michel Brière

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